Suite de l’article précédent pour vous raconter ma longue épopée qui m’amènera vers la gloire 😗
Tombé dans la marmitte du JdR
Bien plus tard, je bossais depuis quelques années comme graphiste chez Game. Vous ne connaissez pas Game ? C’était une chouette enseigne qui vendait des jeux-vidéo. Jusqu’à ce qu’on coule. Hé, je n’y étais pour rien ! Bref, j’étais au cœur d’une super entreprise avec des collègues en or. Et là, un nouveau a débarqué et a commencé à me parler de JdR. JdR ? Jeu de Rôle pour les profanes. Je lui disais que je n’étais pas fan de soupe, mais il avait réussi à me convaincre d’y jeter un œil. Ce que j’ai fait pour lui faire plaisir, hein, j’en avais rien à faire de son truc.
Et là ce fut le choc ! Il avait entrouvert un univers infini où ma soif de créer des histoires allait peut-être s’étancher. Si vous ne connaissez pas le jeu de rôle, je vous invite à vous renseigner (une super association par exemple : la Ligue Ludique) parce qu’il y a trop à dire et que cet article est en train de s’éterniser. Quoiqu’il en soit, je me coiffai immédiatement du chapeau de maître de jeu et j’imaginai des univers avec des conflits, des enjeux pour mes joueurs (oui ben j’ai dû inviter le collègue pour être sympa)… et j’en créai des trucs pour eux. Des scénarios, des rumeurs, des personnages, des dialogues, des intrigues, des plans, des méchants très méchants, des méchants très pas beaux aussi, etc. Bref, j’alliais l’écriture, le dessin et mon imagination et c’est trop bien.
Les musicéens de Castelbouchon
Habitué aux projets inaboutis, pour la première fois de ma vie, je finis un scénario de jdr avec mes amis. Celui-ci était très court mais cool. J’étais content d’avoir mis le mot fin à ce scénario mais j’étais un peu frustré de l’abandonner et passer à la suite sans lui consacrer un peu plus de temps.
Un an plus tard, je retombais sur le scénario par hasard dans mon bazar ésotérique (le dossier jdr du pc). Je le relus en diagonale et une tonne de nouvelles idées émergèrent. J’allais faire de ces quelques pages A4, un vrai bon gros roman de fantasy de 260 pages. Ça donnera Les musicéens de Castelbouchon (un peu plus de détails sur ce roman dans cet article).
De dessinateur à auteur
Une fois ce roman écrit, ma compagne m’a convaincu d’écrire XYX en roman. Et ça a donné Lovely XYX. En 6 mois j’ai écrit un premier jet, 2 mois de plus pour une première réécriture et 2 mois de plus pour finaliser tout ça. Moins d’un an pour achever ce projet de presque 15 ans.
À partir de là, tout devient plus limpide : je sais écrire et j’aime ça ! Ben oui ça paraît évident comme ça, mais il y a 10 ans, je vous aurais ri au nez si vous m’aviez dit que j’allais écrire des romans. Parce que même si ce double article est long, dans ma vie, c’était encore plus long. Et c’était surtout moins bien résumé. En fait, ma vie est bourré d’obstacles, de chemins détournés, d’impasses bien foireuses… comme tout le monde finalement. Moi il m’a fallu 35 ans pour comprendre que l’écriture était le meilleur médium pour exprimer ma créativité. Alors pour rattraper ce temps perdu, je me lance à corps perdu dans cette nouvelle voie et j’espère que vous serez là pour me supporter sur ce chemin périlleux.
Il y a aussi de l’amour dans les jdr ! Mais oui comme dit plus haut que d’aventures extraoooordinaires tu nous as fait vivre depuis toutes ces années 😉
Et toujours pas assez de morts. Mieux vaut tard que jamais 😏