Ced est le meilleur ami de Lawrence, il est tout son contraire : social, populaire, audacieux et confiant. Mais il a aussi un gros défaut : il est (très) lourd auprès des femmes. Audacieux et confiant, donc. Ced a une autre particularité que personne n’explique : il est immortel ! Tant mieux pour lui car il succombe très souvent aux représailles de Karindans Lovely XYX.
Un personnage pervers mais sympa (mais chiant)
Malgré sa perversité et ses indiscrétions, il est un acteur capital dans l’évolution de Lawrence et de Karin. Ced est loyal, solidaire et même adorable, oui ! J’ai voulu que malgré ses défauts, il soit risible et attachant.
Le personnage de Ced m’est apparu très rapidement après avoir pensé au concept de base de mon récit. Il me fallait un tel personnage pour aider Lawrence (et pousser Karin dans ses retranchements). Sans lui, Lovely XYX perdrait énormément en humour. Malgré ça, je sais que beaucoup de lecteurs le détesteront. Il a vraiment le rôle ingrat mais il en faut, n’est-ce pas ?
Un petit extrait banal entre Karin et Ced :
— Je te demande pardon. — Hein ? La jeune femme était surprise, elle ne s’attendait pas à ça, c’est elle qui venait pour s’excuser. — Je te demande pardon pour ne pas avoir fait attention à tes sentiments et pour avoir été brusque. — Et pour avoir fouillé dans ma chambre aussi ? — Ah ah, pour ça aussi, d’ailleurs je te rends ta culotte. Karin sentit la colère monter mais se rattrapa en serrant fort le manche de la poêle : — Ça… Ça va… Tu peux la garder. — C’est vrai ? Merci ! Et il l’enfila sur sa tête avant de poursuivre : — Tu sais Karin, même si je ne t’aime pas… Enfin je crois… Je reste à ta disposition pour satisfaire tes pulsions. — Mes pulsions ? — Tu sais une femme aussi a besoin de faire l’am… Cette fois, Ced mit plus de temps avant de ressusciter, peut-être parce que le coup de poêle fut plus violent que tous les autres coups jusque-là. Pendant que Ced était mort, Karin s’excusa avec un « désolée » fugace.
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Dès le début, je voulais passer par l’auto-édition pour publier Lovely XYX. C’est un énorme travail à accomplir en plus du boulot d’auteur. Peut-être même le plus complexe et le moins naturel pour moi. Pourtant, je pense que ça vaut le coup. Pourquoi ? Voici mes 5 raisons.
1/ Je suis maître à bord
Je prends toutes les décisions et surtout celles qui comptent vraiment : éditoriale, graphique, marketing. Personne ne peut m’imposer une directive qui ne me plaît pas. Ça ne m’empêche pas d’entendre les retours qu’on me fait bien sûr, mais je suis celui qui décide si oui ou non ce conseil est pertinent ou non. Je peux donc faire un livre à mon image et qui plaira à mes lecteurs.
C’est une lourde responsabilité parce que si ça ne fonctionne pas, je n’aurais qu’à m’en prendre à moi-même. Toutefois, je reste positif !
2/ J’ai les compétences
Mon cœur de métier est le graphisme et plus généralement la communication visuelle. Au fil des années, j’ai développé mes compétences d’illustrateur au point d’en faire mon métier. Je maîtrise tout ce qui est visuel, de la couverture à la maquette intérieure en passant par les ornementations, les cartes de royaumes, les bestiaires de monstres ou les bannières pubs. Je n’ai pas besoin qu’un éditeur s’en occupe avec ses goûts parfois… douteux.
Au niveau éditorial, je fais confiance aux retours de mes bêtalecteurs pour m’orienter quand je fais fausse route. Ça prend peut-être plus de temps, mais je suis sûr que mes romans ont la précision d’un chirurgien pour toucher en plein cœur.
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En revanche, je ne suis pas correcteur et même si mes logiciels enlèvent la plupart des fautes que je peux faire, je vais passer par un pro pour m’assurer une qualité de publication irréprochable. Je ne peux pas tout faire et il ne faut pas avoir honte de passer le relais à quelqu’un dont c’est le métier. C’est le minimum que je puisse faire pour mes lecteurs.
Autre aspect dont je n’ai pas vraiment les compétences : le marketing et la stratégie de communication. Et comme les prestataires sont hors de prix pour moi, je me forme. C’est long et ce n’est pas toujours motivant, mais c’est capital pour faire parler de mes romans.
3/ Je veux devenir riche
Oui je sais, c’est mal barré. Du moins avec la vente de romans. Alors, autant optimiser les gains. Car oui, en auto-édition, au-delà des cotisations d’auteur, des charges des différents prestataires, je toucherai un plus gros pourcentage sur le prix de vente de mes livres. Quelques pourcentages pas négligeables à mon niveau.
Vous savez maintenant que pour que je devienne riche, il va falloir acheter plein de mes romans ! Je compte sur vous, j’ai déjà repéré quelques châteaux qui me plaisent bien.
4/ Challenge accepté
Tout ça fait un peu peur. C’est ce que je me dirais 10 ans auparavant. Entretemps, je suis devenu freelance et j’ai compris que l’entrepreneuriat ce n’était pas si difficile. Alors oui, il y a plein de trucs que je ne connais pas, plein de trucs qui vont capoter, plein de trucs que je vais regretter… Mais je suis du genre à ne pas laisser tomber facilement et je suis d’un naturel positif. L’autoédition c’est mon nouveau défi que je compte relever.
N’hésitez pas à me lancer vos encouragements, je les chopperai au vol et leur ferai des bisous pour les chérir près de moi.
5/ Mes histoires sont chouettes
Tout ça, ça ne suffit pas pour se lancer dans l’auto-édition. En fait si j’ai autant confiance c’est pour une dernière raison… Probablement la plus importante.
J’ai écrit deux romans et une nouvelle. Lovely XYX sera le tout premier roman à être publié. Toutefois, j’ai une petite expérience non négligeable dans l’élaboration d’intrigues rebondissantes et de personnages hauts en couleur. En effet, je suis maître de jeu sur des parties de jeu de rôle depuis des années et j’ai pu largement mettre à l’épreuve ma capacité à surprendre, à faire rire, à faire pleurer mes joueurs. Les retours de mes bêtalecteurs sont très positifs et ça me conforte sur le fait que mes romans peuvent trouver leur public.
Donnez-moi une chance de percer, je suis sûr que vous serez emporté par Lawrence et ses déboires burlesques, ou que vous suivrez Léopoldine jusqu’à l’énigmatique Castelbouchon, ou encore que vous vibrerez pour les élèves de Glyphard dans leur aventure débordant de magie et de bêtises.
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Un peu plus tôt, je vous avais demandé de m’aider à choisir la future couverture de Lovely XYX. Ça se passait sur cet article. Je vous remercie pour l’engouement à travers les commentaires et les réseaux sociaux. On fait un petit bilan de vos retours.
Majorité de A
J’ai pris le temps de rassembler toutes les réponses dans un fichier et de trier tout ça. Les résultats sont édifiants :
A → 67%
B → 17%
C → 4%
D → 12%
C’est donc une majorité écrasante de A. OK, donc c’est plié, non ? Mmmm… Pas si sûr. Vous sentez une arnaque ? 😅 Je m’explique.
B et D pas négligeables
Et bien déjà si l’on regarde bien les versions B et D, elles sont très semblables. C’est la même illustration à peu de choses près. Par conséquent… est-ce qu’on ne devrait pas cumuler les deux parts ? Ce qui donnerait 29% des choix.
Alors oui, on reste avec une grosse majorité de A. Mais est-ce que je peux me permettre de négliger le choix de 29% des personnes ? Bien sûr, ma couverture ne pourra pas plaire à tout le monde, et je ne pourrais jamais rassembler 100% des retours vers un unique choix. Mais… On peut peut-être s’en rapprocher, non ?
Des choix qui comptent plus
L’autre donnée intéressante c’est l’avis de ceux qui ont lu Lovely XYX. Ces bêtalecteurs connaissent mon roman, contrairement aux autres… Ils ont accompagné Lawrence sur 350 pages d’aventures, d’amour et d’humour. Ils sont plutôt bien placés pour faire ce choix. Alors qu’ont-ils fait comme choix ? Eh bien ça se complique :
1 lecteur a choisi B ;
2 lecteurs ont choisi D ;
1 autre hésite entre A et C.
Vous sentez la migraine qui pointe ? Moi aussi. Si je pars du principe que B et D sont très similaires et donc cumulables, A et C deviennent minoritaires. On est sur du 60% de B/D, à peine moins que la majorité de A dans le précédent graphique…
Mais je vous vois venir : vous allez me dire que 4 votes c’est peu pour remettre en cause celui des 50 autres. C’est vrai, mais ces 4 là ont été mes lecteurs ! Je ne peux pas négliger ça.
Version E ?
Conclusion de cette prise de tête. Je ne m’attendais pas à un tel dilemme et le mieux pour moi et de réfléchir à une nouvelle couverture (ou plusieurs) : une version E. Une alternative qui associe l’efficacité de la A tant appréciée par la majorité. Tout en gardant la pertinence de la B/D pour mes lecteurs (faire une place pour le troisième personnage entre autres). Bref, le casse-tête n’est pas résolu, mais c’est stimulant de lire vos avis. N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de mon raisonnement, voire de me donner des conseils de couverture ! L’espace Commentaire un peu plus bas est là pour ça. 😊
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Après les retours de mes bêta-lecteurs, l’écriture de Lovely XYX s’est terminée. Encore un passage chez ma correctrice et mon roman pourra être publiable. Oui, mais qu’en est-il de l’enrobage ? Ah ben oui, il ne faut pas oublier la maquette et la couverture ! Pardon ? On me dit que la maquette est aussi faite, elle n’attend plus que le texte final. Par contre la couverture c’est un tout autre problème. On en parle !
Une romance pas comme les autres
Lovely XYX n’est pas une romance comme on en croise souvent, je ne peux pas la résumer en beaux abdominaux huilés sur une couverture. Déjà parce que Lawrence (en savoir plus sur mon protagoniste, par ici) n’a pas du tout ce genre d’atouts pour séduire Emy. Ni un paysage de coucher de soleil avec un couple en silhouette. Pitié, non. Ce n’est pas le genre de couverture qui me donne envie de lire. Et ça paraît logique que je devrais être mon meilleur lecteur, non ? Bref, cette couverture doit d’abord ME plaire pour plaire à MON lectorat.
« Mais qu’est-ce qui te plaît au juste, cher auteur ? » Bonne question, cher lecteur. J’aime les histoires qui savent émouvoir tout en ne se prenant pas trop au sérieux… enfin entre autres, car j’aime tout plein de choses différentes (la dark fantasy bien sales par exemple, ou encore les intrigues politiques/policières bien ficelées). Revenons à mon roman, Lovely XYX est une romance qui ne ressemble pas à la plupart des romances. Comme le disait un de mes bêta-lecteurs sur la prévisibilité de mon intrigue :
C’est un ovni. 🛸
Je n’ai pas écrit un roman, j’ai écrit une BD !
En quoi c’est un ovni ? Et bien, si vous aviez lu mes tous premiers articles, je vous disais que Lovely XYX devait être une BD (très inspirée de mangas tels que Ranma 1/2, j’en parle ici). C’est donc une BD que j’ai écrit en roman ! Les cases sont devenus des phrases, les planches des paragraphes, les tomes des chapitres… pour devenir un joli bébé d’environ 350 pages. Et donc vous allez rire, mais ça ne ressemble vraiment pas à quelque chose de classique en terme de littérature. Par contre ça ressemble beaucoup à ce qu’on peut retrouver dans les mangas Shōjo. Je re-cite mon bêta-lecteur :
S’il pourra en déstabiliser certains, il saura révéler aux lecteurs qui sont
prêts à sortir des sentiers battus une intrigue fraîche, tant par le
traitement de ses thèmes que par son idée de départ.
« Alors, comment retranscrire tout ça sur une couverture ? » Aucune idée ! 😐 « Attends, tu disais que tu étais illustrateur et graphiste dans ton précédent article et tu es incapable de faire la couverture de ton roman ?! » Exact, je suis illustrateur et graphiste indépendant, tu as bien lu cet article. Mais comme on dit : les cordonniers ne font pas des chats (ou un truc du genre). Enfin pas tout à fait, je suis très difficile avec moi-même, je suis sûrement mon pire client ! Je veux la meilleure couverture pour mon roman (avec un budget de 0€ en plus !).
Faire une couverture de BD ?!
Alors puisque j’ai fait une BD sous forme de roman, le plus logique pour moi serait de faire une couverture de BD : très illustré avec des couleurs pétillantes qui rappellent le côté Feel-Good de mon roman. Mettre en avant mes personnages hauts en couleurs pour cerner très rapidement l’esprit décalé que je leur ai insufflé.
Direction ma bibliothèque pour passer en revue les mangas et les BD qui ont fait mouche, je cherche l’inspiration !
Besoin de vous pour me décider !
Et donc me voilà parti à faire une illustration… non deux… non trois ! Au final, j’ai quatre couvertures qui me tiraillent, car je n’arrive pas à faire mon choix. C’est là que vous entrez en jeu et que vous m’aidez à choisir la couverture qui vous plaît le plus. Mettez en commentaire celle qui vous tape dans l’œil, celle qui vous donnerait envie de saisir le bouquin pour en lire la quatrième de couverture.
Je suis auteur depuis quelques années, mon premier roman a été écrit en 2017, mais des histoires trottent dans ma tête depuis très longtemps. Avant ça, je me suis essayé à la BD (j’en parle ici avec les origines de Lovely XYX). Tout ça pour dire que je dessinais bien avant de savoir écrire un mot. Et le dessin qui était d’abord un passe-temps, puis une passion, est devenu un métier. Oui, je suis illustrateur et graphiste indépendant depuis plusieurs années !
C’est quoi un illustrateur ?
Vous pouvez voir mon travail sur mon portfolio à cette adresse : www.patrick-fontaine.com Vous y trouverez quelques projets de graphisme, du site web, de la conception de livres, des peintures digitales, des illustrations traditionnelles à l’encre de Chine, des cartes d’univers med-fan, des couvertures de romans de science-fiction, des illustrations fantastiques d’appel à texte, des ornementations de livres de jeu de rôle… Et bien d’autres choses.
Si vous avez besoin d’un professionnel de l’image, n’hésitez pas à faire appel à moi. Je serais heureux de vous accompagner dans votre projet et de vous apporter mon savoir-faire.
Et je vous rappelle que vous pouvez télécharger un mini art-book composé de quelques écrits et illustrations inédites en vous inscrivant à ma newsletter.
Ranma ½ a fêté son 35e anniversaire hier ! Le 5 aout 1987 était publié le tout premier chapitre de ce manga incroyable. Difficile à dire à quel point j’adore cette œuvre. Impossible de ne pas avouer qu’elle a influencé mon roman Lovely XYX. L’humour, les situations, les personnages, tout ça m’a bercé de mon enfance à aujourd’hui. Non, allez soyons fous : Lovely XYX est un hommage à Rumiko Takahashi la formidable auteure de Ranma ½. Rappelez-vous que Lovely XYX avant d’être un roman devait être une BD (plus d’info sur ce lien).
Ranma ½, c’est quoi ?
Mais revenons à ce manga, si vous ne l’avez pas lu ou vu alors vous avez loupé un classique. Petit pitch pour se mettre dans l’ambiance : Ranma et son père Genma reviennent au Japon après un très long périple pour perfectionner leur style de combat. S’ils reviennent au pays, c’est surtout parce que Ranma vient d’avoir 16 ans et qu’il est en âge de se fiancer avec l’une des filles de Soun (le meilleur ami de Genma). Les deux familles doivent s’unir pour hériter du dojo et faire perdurer leur style de combat si particulier (« mixte et sans complexe »). Problème : auparavant, Ranma s’est entraîné dans un lieu dangereux avec son père. Ils sont tous les deux tombés dans des sources maudites qui les ont changés à tout jamais. Désormais, ils se transforment tous les deux au contact de l’eau froide : Genma en panda, Ranma en fille ! La seule façon de reprendre leur forme est de se tremper d’eau chaude. Pire que tout : Ranma et Akane (l’une des filles de Soun) destinés à se marier ont beaucoup de mal à s’entendre. Tout ça va engendrer tout un tas de situations rocambolesques.
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Des personnages hauts en couleur
Qu’est-ce que j’aime dans ce manga : le casting. On a un cocktail de personnages tous plus farfelus les un que les autres… mais tellement humains finalement. Comment ne pas craquer sur :
Ranma et sa fierté déplacée : il est rusé, ne lâche jamais le morceau (à part pour battre en retraite mais c’est stratégique hein !), il est arrogant au point d’en être blessant pourtant il cherche toujours à arranger la situation à sa manière ;
Akane et sa fragilité cachée : elle est forte, bûcheuse, aide toujours ses amis, un peu rustre, très mauvaise cuisinière, ne se laisse pas faire pourtant, on sent sa peine quand ses proches ne comprennent pas ses blessures secrètes ;
Ryoga et sa grande candeur : le rival de Ranma, sa victime préférée, son meilleur ami aussi, Ryoga c’est la force brute et il est pourtant si sensible, on est tiraillé quand on le voit échouer maintes et maintes fois dans ses projets ;
Shampoo et son exotisme : la redoutable amazone chinoise prête à tuer ses rivales avec toutes sortes de gadgets chinois, mais cède à tous les caprices de Ranma ;
Happosai et sa perversité maladive : le vieux maître des deux familles, véritable démon mais qui reste adorable par ses mimiques ridicules et ses vices ;
Kuno et sa sœur Kodachi, le duo de psychopathes : un duo décomplexé prêt à tout pour conquérir leurs âmes sœurs respectives.
Au final
Chaque tome (20 au total dans la dernière édition de Glénat) apporte son lot d’histoires toutes plus hilarantes les unes que les autres. Toutefois, je dois admettre qu’il y a une baisse de rythme sur le dernier tiers de cette saga avant de se reprendre sur le final. Et puis je regrette que la romance entre Ranma et Akane soit un peu trop diluée. Non, l’œuvre n’est pas parfaite à mes yeux mais ses forces compensent largement ses petits défauts à l’image de son protagoniste finalement.
Je vous recommande chaudement de lire les mangas plutôt que de regarder les animes. Déjà parce que la plume de l’auteure est incroyable, sa composition, son rythme des cases est époustouflant. De plus, en fonction de la version que vous regarderez, elle sera censurée (le personnage de Ranma n’est pas très pudique). Et enfin parce que l’anime s’arrête à la moitié du manga environ sans fin satisfaisante.
Apprenti de Rumiko Takahashi
Alors toujours pas conquis ? Moi je suis un grand fan et rien qu’en décrivant ces personnages, je me rends encore plus compte à quel point l’auteur a eu une influence majeure sur Lovely XYX. Pas que Ranma ½ d’ailleurs. L’auteure est aussi responsable d’autres chefs d’œuvres comme Urusei Yatsura (Lamu), Maison Ikkoku (Juliette, je t’aime) ou encore Inuyasha.
Je suis fier de prétendre être de l’école en arts humoristiques mixtes et sans complexe à la mode « Takahashi » et je souhaite un joyeux anniversaire à Ranma et toute sa bande.
Si vous avez lu mon premier article (Je me lance dans l’écriture) ou me suivez sur les réseaux sociaux, vous avez déjà une idée du chemin parcouru par ce roman.
Lovely XYX est une romance fantastique humoristique qui sortira en auto-édition très bientôt. À la base, c’était une BD que je voulais dessiner pendant des vacances trop longues. Trop longues pour s’y ennuyer suffisamment, mais trop courtes pour dessiner une BD complète. Ce projet m’a hanté des années. 16 ans pour être précis. Oui, Lovely XYX est une idée un peu absurde qui remonte à 2004, un mois avant de commencer mes études d’Arts Appliqués.
Une BD plusieurs fois annulée
Au fil des années, je reprenais mon projet, le retravaillais, le modifiais, le mettais à jour, l’oubliais dans un coin avant de le ressortir à nouveau. Le chara-design a évolué avec mon niveau en dessin. Par conséquent les vieilles planches ne me satisfaisaient plus, je les retravaillais quand je ne les jetais tout simplement pas…
Bref, pendant cette longue traversée du désert, mes rêves de BD n’avançaient pas d’une case.
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De la BD au roman
Et puis un jour, ma compagne, lasse de mes coups d’épée dans l’eau, m’a incité à l’écrire en roman. J’en avais déjà écrit un (Le Cycle des Rêvants qui sera l’objet d’un futur article) qui avait eu un très bon retour des bêtalecteurs. D’ailleurs j’en parle dans mon précédent article du passage d’illustrateur à auteur.
Mais Lovely XYX était composé d’une grosse quantité d’humour visuelle, j’avais beau y réfléchir, pour moi ce n’était pas transposable à l’écrit. Toutefois, l’idée avait fait son trou. Petit à petit, je repensais aux scènes, pire, j’en inventais de nouvelles, de bien meilleures qui s’adaptaient parfaitement à un roman ! Il était temps de concrétiser Lovely.
Le 27 décembre 2020, je pose les premiers mots. Au mois de mai suivant, le premier jet est terminé. Après une décantation de plusieurs mois, je relis et modifie mon texte après plusieurs relectures. C’est pas mal du tout. En fait, c’est beaucoup mieux que ce que j’imaginais en BD quand j’étais étudiant !
Lovely XYX proche de la publication !
Décembre 2021, j’ai terminé un récit fantastique parlant d’une romance entre des personnages attachants et avec un humour décapant… Bref un roman feel-good atypique mais qui fonctionne très bien d’après mes bêtalecteurs.
Alors où est-ce que j’en suis ? Et bien, je prépare les illustrations qui vont agrémenter mon roman. Je veux être prêt à le publier dans une édition à la hauteur de ces années de travail. J’espère que l’histoire de Lawrence, Karin, Emy et tous les autres saura vous faire rêver.
Intrigué par le parcours de Lovely XYX ? N’hésitez pas à poser vos questions en commentaires ou à vous inscrire à ma newsletter.
Bonjour à tous et bienvenue sur mon blog consacré à mes écrits. Je me présente brièvement : Patrick Fontaine, graphiste et illustrateur indépendant, j’ai 38 ans à l’heure où j’écris ces lignes, je suis fan de jeux de rôle, j’ai un bulldog anglais (qui s’appelle Nami) et je me mets à l’écriture.
Oui, je sais que c’est une description un peu chaotique, mais l’information qui vous intéresse sûrement c’est le fait que je sois auteur.
En effet, j’ai naturellement dérivé vers l’écriture pour raconter des histoires qui « ne tenaient pas dans une image ». Pourquoi ne pas faire de la BD alors ? Bonne question, cher lecteur ! Eh bien, parce que je n’y arrive tout simplement pas. La bande dessinée demande un travail colossal entre le scénario, la recherche, la conception graphique des personnages, des décors, la composition des planches, la colorisation… Un boulot dingue que beaucoup ne soupçonnent pas, et après plusieurs tentatives, j’ai décidé de laisser ça aux plus fous.
Et à la place, j’ai gardé ce qui m’intéressait le plus là-dedans : inventer des histoires pour les autres… Et rien ne m’empêche d’agrémenter mon texte avec quelques illustrations.
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Mes romans : de la fantasy, du fantastique et de la romance
Qu’est-ce que j’écris ? Mon premier manuscrit est un roman de fantasy qui attend son approbation (ou non) sur le bureau d’un éditeur. Mon deuxième, celui que je compte auto-éditer, est une romance fantastique humoristique feel-good appelée Lovely XYX. J’ai une nouvelle de fantasy humoristique encore au stade de premier jet qui plaira aux plus jeunes appelée : Les Petits Ratgiciens. Je prévois d’en écrire un autre dans le japon médiéval. Les idées viennent un peu comme ça et je ne compte pas me limiter à un genre en particulier.
J’espère que vous vous sentirez à l’aise dans ce petit bout de chez moi. Bienvenue encore une fois dans mon univers composé de mots et de coups de crayon.
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